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Électrohypersensibilité (EHS) : l’histoire de Hugo

Électrohypersensibilité (EHS) : l’histoire de Hugo
Jeune homme électrosensible de dos, isolé dans sa chambre

2 septembre 2025

À Antheuil-Portes (Oise), un jeune homme qui se dit électrohypersensible raconte un quotidien devenu extrêmement difficile. Il confie avoir « atteint les limites de la souffrance humaine », une formule qui dit à la fois la douleur, la fatigue et la sensation d’impasse face à un environnement perçu comme agressif. Ce témoignage met en lumière une réalité souvent silencieuse pour celles et ceux qui se reconnaissent dans l’électrohypersensibilité.

« Atteint les limites de la souffrance humaine » : des mots qui disent l’intensité

La phrase reprise par le média Oise Hebdo percute parce qu’elle dépasse les explications techniques. Elle exprime une intensité : la lassitude, l’impression d’être au bord de ses forces, quand chaque déplacement ou chaque exposition potentielle devient source d’angoisse ou d’épuisement. Dans ce cadre, l’isolement apparaît comme une réponse de protection, un moyen de reprendre un minimum de contrôle sur un environnement perçu comme saturé d’ondes.

Le parcours de Hugo : consultations, travail et tentatives pour « tenir »

Avant de tout fermer, Hugo a longtemps cherché à comprendre. Ses premiers signaux remontent à l’adolescence : un sommeil haché, des difficultés à s’endormir malgré la fatigue et des réveils nocturnes répétés. En 2014, des analyses du sommeil mettent en évidence de nombreux micro-éveils. Le lycée devient un parcours à obstacles, avec un aménagement du temps scolaire pour pouvoir récupérer. Il obtient son bac, enchaîne des études de commerce puis entre dans l’immobilier. La vie suit son cours, jusqu’à 2021.

Cette année-là, tout bascule. Les fatigues deviennent inhabituelles, les insomnies s’installent, les maux de tête se multiplient. Hugo consulte son médecin de famille, qui lui prescrit des anti-inflammatoires. Un scanner ne révèle rien d’anormal. Pendant que les symptômes s’épaississent, il essaie de continuer à travailler, mais les malaises se rapprochent, les migraines deviennent invalidantes, et parfois la vue et l’ouïe se brouillent au point de ne « plus rien voir ni entendre ».

La fin 2021 marque un point de rupture. Les pertes de sensibilité dans les bras et les jambes, les douleurs généralisées et les pressions thoraciques s’ajoutent au tableau. Le 28 décembre, Hugo fait un malaise sur son lieu de travail et n’y retournera plus. S’ensuivent cinq mois d’arrêt maladie, puis un licenciement : impossible, pour l’agent immobilier qu’il était, de reprendre son poste. À ce moment-là, aucun diagnostic n’est posé et la MDPH n’a pas encore été saisie.

Hugo continue pourtant de frapper aux portes. Il voit un interniste à Amiens : la consultation conclut au stress et l’oriente vers un psychologue. Il en ressort désemparé, avec le sentiment de ne pas avoir été entendu : « ce jour-là, ma vie s’est arrêtée ». Il consulte ensuite un spécialiste en médecine environnementale à Paris. Là encore, peu de réponses concrètes, mais il obtient un certificat attestant d’une électrohypersensibilité — ce qu’il nomme, lui, une « maladie ».

Le vécu au quotidien : l’isolement comme ligne de vie

Depuis mai 2025, il vit donc en retrait total. Il attribue le déclic à l’installation d’une antenne à 2,5 km du domicile familial. Désormais, il s’est réfugié dans une dépendance de 15 m² au fond du jardin. La pièce est aménagée pour l’évitement : voile et tapis anti-ondes autour du lit, éclairage à la bougie, montre mécanique sans émission, téléphone éteint rangé dans une « boîte à téléphones ».

Il sollicite l’AAH pour financer notamment le matériel qui lui permettrait de moins souffrir — les protections autour du lit coûtent à elles seules environ 1 400 €. Face aux refus répétés de la MDPH de reconnaître l’invalidité liée à ses symptômes, il a engagé une action en justice. Le procès, prévu fin août, porte l’espoir d’un allègement financier et, symboliquement, d’une reconnaissance de ce qu’il traverse.

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Sources :

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